3 jours à Bras: Osoji, "Budoka no kokoro", rencontres et retrouvailles
C'est à l'occasion du stage Osoji et pour terminer les prises de vues du livre que je coréalise avec Frédérick que je suis parti passer trois jours à Bras.
Osoji
Osoji, "grand ménage", est l'un des évènements annuels importants qui rassemble des élèves de Tamura senseï à son Dojo, le Shumeïkan. Une dizaine de jours avant le nouvel an un groupe de pratiquants se réunit durant quarante-huit heures afin de nettoyer de fond en comble le Dojo et le bâtiment qui l'abrite. Après ce travail humble et intense chacun se retrouve autour de senseï pour un moment de pratique privilégié. Cette année encore des pratiquants de toute la France mais aussi d'Espagne ont bravé le froid pour se réunir autour de maître Tamura.
Osoji était un très bel événement qui, comme le disait un des participants, va bien au-delà d'un stage habituel. Pas de médailles ou de récompenses ostentatoires mais le plaisir simple de participer à la vie d'un lieu habité d'un esprit profond, bien loin d'un gymnase ou d'un centre sportif.
Osoji
Osoji, "grand ménage", est l'un des évènements annuels importants qui rassemble des élèves de Tamura senseï à son Dojo, le Shumeïkan. Une dizaine de jours avant le nouvel an un groupe de pratiquants se réunit durant quarante-huit heures afin de nettoyer de fond en comble le Dojo et le bâtiment qui l'abrite. Après ce travail humble et intense chacun se retrouve autour de senseï pour un moment de pratique privilégié. Cette année encore des pratiquants de toute la France mais aussi d'Espagne ont bravé le froid pour se réunir autour de maître Tamura.
Osoji était un très bel événement qui, comme le disait un des participants, va bien au-delà d'un stage habituel. Pas de médailles ou de récompenses ostentatoires mais le plaisir simple de participer à la vie d'un lieu habité d'un esprit profond, bien loin d'un gymnase ou d'un centre sportif.
Budoka no Kokoro
Il y a plus d'un an que Frédérick Carnet et moi avons commencé un projet qui nous tient à coeur. "Budoka no kokoro", titre temporaire, présentera certains des plus grands maîtres contemporains d'arts martiaux sous un jour unique. De nombreux portraits, habillés ou torses nus, des images de leurs mains, des dojos, en action, etc... seront accompagnés d'un texte présentant leur pratique et leur itinéraire.
Après les maîtres Kuroda, Kono, Hino, Akuzawa, Shimizu, Sasaki, Royama, Kondo, Ushiro et Suga, il ne nous restait que Tamura senseï à photographier. La tâche s'avérait difficile car senseï n'apprécie pas les séances photos... Aujourd'hui c'est pourtant deux heures qu'il nous accorda afin de faire une magnifique série.
Après les maîtres Kuroda, Kono, Hino, Akuzawa, Shimizu, Sasaki, Royama, Kondo, Ushiro et Suga, il ne nous restait que Tamura senseï à photographier. La tâche s'avérait difficile car senseï n'apprécie pas les séances photos... Aujourd'hui c'est pourtant deux heures qu'il nous accorda afin de faire une magnifique série.
Démonstrations
Concentré, rieur, Tamura senseï eut la gentillesse de supporter le froid du Dojo et les changements d'éclairage. Durant les moments de pause, alors que Mickaël faisait office de doublure pour les réglages, j'ai une fois de plus profité de l'occasion afin de poser quelques questions à senseï. Il me montra une forme que je ne connaissais pas de nakada ippon ken, m'expliqua comment positionner ses mains en seïza, me parla de celles d'Osenseï et me fit la démonstration de quelques capacités étonnantes. Il se mit notamment assis sur le sol, bras et jambes relevées, ne reposant que sur le bassin, son corps faisant une sorte de V apparemment instable. Il me demanda alors de pousser ses épaules. A ma stupéfaction il resta simplement dans la même position!
Il me fit ensuite sentir un travail que Toheï senseï démontrait souvent. Il me demanda de le soulever. Je le pris aux aisselles et le soulevait facilement à bout de bras. Soudain je me sentis écrasé sous une force inexorable et je me retrouvai à genoux.
Tamura senseï est ma référence en Aïkido. Je dois pourtant avouer que jamais je n'aurai imaginé qu'il fut capable de ce type de travail. Non que je le trouve utile ou inutile, simplement je pensais que ce type de démonstrations communes à des maîtres tels qu'Osenseï, Toheï senseï ou Shioda senseï ne faisait juste pas partie de sa pratique.
Alors que ce type de démonstrations impressionne les foules et renforcerait sans aucun doute son image de "maître" dans l'esprit de la plupart, j'ai été touché par sa volonté de ne pas recourir à ce travail et de concentrer son enseignement sur des techniques fondamentales.
Il me fit ensuite sentir un travail que Toheï senseï démontrait souvent. Il me demanda de le soulever. Je le pris aux aisselles et le soulevait facilement à bout de bras. Soudain je me sentis écrasé sous une force inexorable et je me retrouvai à genoux.
Tamura senseï est ma référence en Aïkido. Je dois pourtant avouer que jamais je n'aurai imaginé qu'il fut capable de ce type de travail. Non que je le trouve utile ou inutile, simplement je pensais que ce type de démonstrations communes à des maîtres tels qu'Osenseï, Toheï senseï ou Shioda senseï ne faisait juste pas partie de sa pratique.
Alors que ce type de démonstrations impressionne les foules et renforcerait sans aucun doute son image de "maître" dans l'esprit de la plupart, j'ai été touché par sa volonté de ne pas recourir à ce travail et de concentrer son enseignement sur des techniques fondamentales.

Rencontres et retrouvailles
Il y a quelque temps que j'ai rencontré Farouk Benouali par l'intermédiaire de Budo no Nayami. A Bras j'ai eu le plaisir de le rencontrer en chair et en os et de travailler et échanger longuement avec lui.
J'ai aussi retrouvé César De La Cal, un pratiquant que j'ai connu il y a des années mais que j'avais perdu de vue lorsqu'il était reparti en Espagne avant de renouer contact grâce à Facebook. J'ai passé un très agréable moment à parler et pratiquer avec lui et ses élèves de Valence.
Enfin j'ai eu le grand plasir de revoir Mickaël et de travailler avec lui. Une belle façon de terminer la saison officielle 2009...
Mickaël Martin, Farouk Benouali, Léo Tamaki, César De La Cal
J'ai aussi retrouvé César De La Cal, un pratiquant que j'ai connu il y a des années mais que j'avais perdu de vue lorsqu'il était reparti en Espagne avant de renouer contact grâce à Facebook. J'ai passé un très agréable moment à parler et pratiquer avec lui et ses élèves de Valence.
Enfin j'ai eu le grand plasir de revoir Mickaël et de travailler avec lui. Une belle façon de terminer la saison officielle 2009...

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