Tamura senseï, Akuzawa senseï et retour à Tokyo
Me voilà de retour au Japon après un séjour aussi intense que plaisant en France. 7 kilos de moins mais beaucoup de joie et d'étude. Bref retour sur ce passage dans l'hexagone.
Chez Tamura senseï avec Brahim et Mickaël
Je suis d'abord allé au Shumeïkan de Bras, le dojo de Tamura senseï. Avec Brahim et Mickaël nous avons donné un stage intensif d'une semaine avec sept heures de pratique quotidienne. Une cinquantaine de personnes sont venues pratiquer avec nous des quatre coins de la France mais aussi de Belgique, Hollande, Espagne et Guyane française.
Arrivé le samedi j'ai malheureusement attrapé froid le dimanche et je suis resté fébrile jusqu'à mon départ de Paris. Cela ne m'a pas réellement gêné pour les cours mais j'ai passé beaucoup moins de temps à faire la fête que je ne l'aurai voulu. Aux sons qui me parvenaient au milieu de la nuit j'ai au moins eu le plaisir de savoir que je fus une exception ;-)
Je reviendrai un peu en détail sur le stage plus tard. Comme à chaque fois que je pratique avec eux j'ai beaucoup appris de Brahim et Mickaël. Liberté du corps de l'un, détails techniques de l'autre, de quoi enrichir ma pratique. Bien entendu l'enseignement majeur fut celui que Tamura senseï nous dispensa lors de ses cours habituels mais aussi lorsqu'il vint nous voir dans la semaine et pratiquer avec nous. Une générosité dans l'enseignement qui me toucha au plus profond ainsi que je crois chacun des pratiquants présents.
Akuzawa senseï à Paris
Dès mon retour à Paris je retrouvai Akuzawa senseï pour la Master Class. Au détour d'une conversation le premier soir alors que je lui présentai une amie musicienne, j'appris qu'il était un passionné et un fin connaisseur de musique classique. Il avait rêvé de devenir chef d'orchestre et c'est une facette inconnue de sa personnalité que je découvrais stupéfait. Je reparlerai d'ailleurs de ce sujet dans un post ultérieur.
Avec deux cours privés précédant le stage et une Master Class le week-end j'ai pu travailler intensivement la méthode de l'Aunkaï. Malgré la fièvre et ma fébrilité je n'ai pas ressenti de gêne particulière à la pratique. Les exercices d'Akuzawa senseï, s'ils demandent une concentration et une tension (pas contraction), ne demandent pas de capacités physiques particulières. Je crois même que la pratique répétée de Maho et Tenchijin m'a en partie aidée à accélérer ma récupération.
J'ai été une fois de plus stupéfait par la générosité d'Akuzawa senseï. Alors que nous n'étions qu'une vingtaine lors des deux cours privés en raison des vacances scolaires, il enseigna avec la même intensité que si nous avions été 500. Je dois même avouer que ce sont sans doute les cours qui m'ont le plus apporté.
80 pratiquants s'étaient déplacés de France et d'Europe le week-end et j'ai été vraiment heureux qu'Akuzawa senseï commence à attirer les foules. Malgré une légère blessure qui le faisait souffrir il ne s'économisa pas un instant et se démultiplia, donnant une explication ici, croisant les mains là.
Si ma fébrilité ne me gênait pas dans la pratique, me poussant même sans doute à être encore plus précis dans la recherche de l'alignement de la structure si chère à Akuzawa senseï, je dois dire qu'il n'en fut pas de même pour la traduction. Fatigué et la voix portant peu, je fus surtout une fois de plus confronté à la précision de certains termes anatomiques employés à l'Aunkaï. Les explications si riches de maître Akuzawa étaient alors pour moi une frustration et j'accueillais avec plaisir chaque retour à la pratique. Le soir, le visionnage de son second DVD accompagné des traductions de Gérald me permit de retrouver les termes dont je ne me souvenais même plus pour les chercher dans le dictionnaire!
J'avais déjà pratiqué à plusieurs reprises les exercices de l'Aunkaï mais je dois avouer que c'est la première fois que j'ai eu la sensation de les comprendre avec mon corps et non ma tête. J'ai pris un véritable plaisir à ce travail de recherche de la structure et je crois que je vais intégrer les exercices de Maho et Tenchijin qu'Akuzawa senseï a décrits comme essentiels et suffisants, à ma pratique quotidienne. J'espère qu'il en sera de même pour de nombreux autres participants.
Retour à Tokyo
De retour à Tokyo je suis encore légèrement fiévreux et fébrile mais je me sens déjà mieux. Sans doute est-ce la nécessité de me conformer à des horaires "classiques" qui m'a fatigué ;-) Trois semaines devraient me suffire à me remettre d'aplomb avant les stages de Kono et Hino senseï!
Chez Tamura senseï avec Brahim et Mickaël
Je suis d'abord allé au Shumeïkan de Bras, le dojo de Tamura senseï. Avec Brahim et Mickaël nous avons donné un stage intensif d'une semaine avec sept heures de pratique quotidienne. Une cinquantaine de personnes sont venues pratiquer avec nous des quatre coins de la France mais aussi de Belgique, Hollande, Espagne et Guyane française.
Une poignée de pratiquants acharnés à 2h30 du matin... (photo Yannick Le Fournis)
Arrivé le samedi j'ai malheureusement attrapé froid le dimanche et je suis resté fébrile jusqu'à mon départ de Paris. Cela ne m'a pas réellement gêné pour les cours mais j'ai passé beaucoup moins de temps à faire la fête que je ne l'aurai voulu. Aux sons qui me parvenaient au milieu de la nuit j'ai au moins eu le plaisir de savoir que je fus une exception ;-)
Mickaël Martin, Brahim Si Guesmi et moi (photo Jean-Luc Durandau)
Je reviendrai un peu en détail sur le stage plus tard. Comme à chaque fois que je pratique avec eux j'ai beaucoup appris de Brahim et Mickaël. Liberté du corps de l'un, détails techniques de l'autre, de quoi enrichir ma pratique. Bien entendu l'enseignement majeur fut celui que Tamura senseï nous dispensa lors de ses cours habituels mais aussi lorsqu'il vint nous voir dans la semaine et pratiquer avec nous. Une générosité dans l'enseignement qui me toucha au plus profond ainsi que je crois chacun des pratiquants présents.
Tamura senseï, générosité sur et hors tatamis (photo Yannick Le Fournis)
Akuzawa senseï à Paris
Dès mon retour à Paris je retrouvai Akuzawa senseï pour la Master Class. Au détour d'une conversation le premier soir alors que je lui présentai une amie musicienne, j'appris qu'il était un passionné et un fin connaisseur de musique classique. Il avait rêvé de devenir chef d'orchestre et c'est une facette inconnue de sa personnalité que je découvrais stupéfait. Je reparlerai d'ailleurs de ce sujet dans un post ultérieur.
Avec deux cours privés précédant le stage et une Master Class le week-end j'ai pu travailler intensivement la méthode de l'Aunkaï. Malgré la fièvre et ma fébrilité je n'ai pas ressenti de gêne particulière à la pratique. Les exercices d'Akuzawa senseï, s'ils demandent une concentration et une tension (pas contraction), ne demandent pas de capacités physiques particulières. Je crois même que la pratique répétée de Maho et Tenchijin m'a en partie aidée à accélérer ma récupération.
J'ai été une fois de plus stupéfait par la générosité d'Akuzawa senseï. Alors que nous n'étions qu'une vingtaine lors des deux cours privés en raison des vacances scolaires, il enseigna avec la même intensité que si nous avions été 500. Je dois même avouer que ce sont sans doute les cours qui m'ont le plus apporté.
80 pratiquants s'étaient déplacés de France et d'Europe le week-end et j'ai été vraiment heureux qu'Akuzawa senseï commence à attirer les foules. Malgré une légère blessure qui le faisait souffrir il ne s'économisa pas un instant et se démultiplia, donnant une explication ici, croisant les mains là.
Si ma fébrilité ne me gênait pas dans la pratique, me poussant même sans doute à être encore plus précis dans la recherche de l'alignement de la structure si chère à Akuzawa senseï, je dois dire qu'il n'en fut pas de même pour la traduction. Fatigué et la voix portant peu, je fus surtout une fois de plus confronté à la précision de certains termes anatomiques employés à l'Aunkaï. Les explications si riches de maître Akuzawa étaient alors pour moi une frustration et j'accueillais avec plaisir chaque retour à la pratique. Le soir, le visionnage de son second DVD accompagné des traductions de Gérald me permit de retrouver les termes dont je ne me souvenais même plus pour les chercher dans le dictionnaire!
J'avais déjà pratiqué à plusieurs reprises les exercices de l'Aunkaï mais je dois avouer que c'est la première fois que j'ai eu la sensation de les comprendre avec mon corps et non ma tête. J'ai pris un véritable plaisir à ce travail de recherche de la structure et je crois que je vais intégrer les exercices de Maho et Tenchijin qu'Akuzawa senseï a décrits comme essentiels et suffisants, à ma pratique quotidienne. J'espère qu'il en sera de même pour de nombreux autres participants.
Retour à Tokyo
De retour à Tokyo je suis encore légèrement fiévreux et fébrile mais je me sens déjà mieux. Sans doute est-ce la nécessité de me conformer à des horaires "classiques" qui m'a fatigué ;-) Trois semaines devraient me suffire à me remettre d'aplomb avant les stages de Kono et Hino senseï!
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