L'interview de maître Okamoto
J'ai rencontré maître Okamoto il y a quelques années grâce à mon ami Asobu. Lorsque j'ai commencé à écrire dans Dragon j'ai immédiatement voulu faire un article sur lui parce que je l'avais trouvé vraiment intéressant.
L'art d'Okamoto senseï m'a indéniablement impressionné. En fait la raison pour laquelle je n'ai pas étudié avec lui est le fait qu'environ 90% des techniques se font sur saisie. Le travail sur des frappes ou coupes étant très limité, le rapport avec le sabre n'était pas assez évident pour moi.
Lorsque j'ai écrit à Okamoto senseï pour lui demander une interview il m'a répondu qu'il était âgé et qu'il refusait actuellement toute interview. Il m'a toutefois proposé de passer au Dojo si je le désirais.
J'étais un peu déçu mais heureux de l'invitation et je pris la décision de faire un article au lieu d'une interview.
Ne me souvenant plus du chemin je pris mes précautions afin d'être sûr de ne pas arriver en retard et je suis arrivé avec une demi-heure d'avance.
Quelques instants après mon arrivée Okamoto senseï est apparu. Bien avant chaque élève. Je me suis présenté et nous avons échangé quelques mots avant qu'il m'invite à m'asseoir confortablement si je désirais assister au cours.
Le cours a débuté et j'étais vraiment intéressé par ce que démontrait Okamoto senseï. Sans doute touché par mon intérêt Okamoto senseï est venu me voir après une vingtaine de minutes.
Il m'a donné quelques explications sur son travail puis m'a dit qu'il voulait bien répondre à quelques questions. J'ai été extrèmement touché de sa générosité et j'ai alors pu l'interviewer et écrire un article sur lui.
Après la parution de Dragon j'ai reçu quelques courriers et j'ai rencontré à Tsubaki lors d'un passage en France des pratiquants qui étaient dubitatifs quand à la pratique de maître Okamoto. Ils avaient vus les liens que j'avais mis ou acheté les DVD et croyaient difficilement à ce qu?ils avaient vu?
On dit au Japon que le propre d?un maître d?Aïkido est que ce qu?il fait semble faux. Je dirai que cela s?applique probablement à la plupart des maîtres.
Le pratiquant ou l?expert qui peine et réalise ses techniques en utilisant ses ressources physiques démontre un niveau limité.
Les maîtres Ueshiba, Kuroda ou Okamoto pratiquent avec une aisance qui peut prêter au doute. Je n'ai jamais eu la chance de rencontrer Osenseï qui mourut avant ma naissance mais je peux affirmer que le travail de Kuroda senseï ou Okamoto senseï est tout ce qu'il y a de plus réel.
Cela dit je comprends les doutes que l'on peut avoir car j'avais les mêmes dans ma jeunesse, mais à l'encontre de tout pratiquant d'Aïkido! Ayant pratiqué le Judo, le Kung-fu et le Karaté je prenais les Aïkidokas pour de doux philosophes mystiques dansant une sorte de chorégraphie martiale. L'expérience m'a éclairé ;-)
Concernant les maîtres sur qui j'écris, je ne peux qu'affirmer ici que je ne témoigne que de ce que je peux voir ou ressentir. Okamoto senseï m'a fait l'honneur de me faire sentir sa technique tel que je l'ai rapporté dans l'article. Il est clair qu'il y a quelques années au seul vu de ses vidéos ou à la lecture d'un article... je serai resté dubitatif ;-)
Je ne suis pas un élève d'Okamoto senseï mais il est évident pour moi qu'il possède une technique merveilleuse et digne d'intérêt.
Les arts martiaux regorgent malheureusement de charlatans qui discréditent les arts martiaux et rien ne remplace l'expérience directe...
A ce propos et pour ceux qui veulent vérifier :D, demain (plutôt dans quelques heures) commence le stage d'été à Herblay. L'occasion de revoir et surtout repratiquer avec les élèves.
J'ai mis un article sur Ran, le film d'akira Kurosawa, dans Tsubakijournal. Ce n'est pas un de ses films que je préfère mais j'ai pris plaisir à le revoir.
L'art d'Okamoto senseï m'a indéniablement impressionné. En fait la raison pour laquelle je n'ai pas étudié avec lui est le fait qu'environ 90% des techniques se font sur saisie. Le travail sur des frappes ou coupes étant très limité, le rapport avec le sabre n'était pas assez évident pour moi.
Lorsque j'ai écrit à Okamoto senseï pour lui demander une interview il m'a répondu qu'il était âgé et qu'il refusait actuellement toute interview. Il m'a toutefois proposé de passer au Dojo si je le désirais.
J'étais un peu déçu mais heureux de l'invitation et je pris la décision de faire un article au lieu d'une interview.
Ne me souvenant plus du chemin je pris mes précautions afin d'être sûr de ne pas arriver en retard et je suis arrivé avec une demi-heure d'avance.
Quelques instants après mon arrivée Okamoto senseï est apparu. Bien avant chaque élève. Je me suis présenté et nous avons échangé quelques mots avant qu'il m'invite à m'asseoir confortablement si je désirais assister au cours.
Le cours a débuté et j'étais vraiment intéressé par ce que démontrait Okamoto senseï. Sans doute touché par mon intérêt Okamoto senseï est venu me voir après une vingtaine de minutes.
Il m'a donné quelques explications sur son travail puis m'a dit qu'il voulait bien répondre à quelques questions. J'ai été extrèmement touché de sa générosité et j'ai alors pu l'interviewer et écrire un article sur lui.
Après la parution de Dragon j'ai reçu quelques courriers et j'ai rencontré à Tsubaki lors d'un passage en France des pratiquants qui étaient dubitatifs quand à la pratique de maître Okamoto. Ils avaient vus les liens que j'avais mis ou acheté les DVD et croyaient difficilement à ce qu?ils avaient vu?
On dit au Japon que le propre d?un maître d?Aïkido est que ce qu?il fait semble faux. Je dirai que cela s?applique probablement à la plupart des maîtres.
Le pratiquant ou l?expert qui peine et réalise ses techniques en utilisant ses ressources physiques démontre un niveau limité.
Les maîtres Ueshiba, Kuroda ou Okamoto pratiquent avec une aisance qui peut prêter au doute. Je n'ai jamais eu la chance de rencontrer Osenseï qui mourut avant ma naissance mais je peux affirmer que le travail de Kuroda senseï ou Okamoto senseï est tout ce qu'il y a de plus réel.
Cela dit je comprends les doutes que l'on peut avoir car j'avais les mêmes dans ma jeunesse, mais à l'encontre de tout pratiquant d'Aïkido! Ayant pratiqué le Judo, le Kung-fu et le Karaté je prenais les Aïkidokas pour de doux philosophes mystiques dansant une sorte de chorégraphie martiale. L'expérience m'a éclairé ;-)
Concernant les maîtres sur qui j'écris, je ne peux qu'affirmer ici que je ne témoigne que de ce que je peux voir ou ressentir. Okamoto senseï m'a fait l'honneur de me faire sentir sa technique tel que je l'ai rapporté dans l'article. Il est clair qu'il y a quelques années au seul vu de ses vidéos ou à la lecture d'un article... je serai resté dubitatif ;-)
Je ne suis pas un élève d'Okamoto senseï mais il est évident pour moi qu'il possède une technique merveilleuse et digne d'intérêt.
Les arts martiaux regorgent malheureusement de charlatans qui discréditent les arts martiaux et rien ne remplace l'expérience directe...
A ce propos et pour ceux qui veulent vérifier :D, demain (plutôt dans quelques heures) commence le stage d'été à Herblay. L'occasion de revoir et surtout repratiquer avec les élèves.
J'ai mis un article sur Ran, le film d'akira Kurosawa, dans Tsubakijournal. Ce n'est pas un de ses films que je préfère mais j'ai pris plaisir à le revoir.
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
L
L
L
L
L
D
L