Deux jours chez Tamura senseï
La semaine dernière j'ai profité de mon séjour en France pour me rendre à Bras pratiquer chez Tamura senseï. Brahim avait ce projet avec quelques élèves et Isseï, des élèves d'Herblay et moi nous sommes joints à lui. Partis le mardi matin nous sommes revenus le jeudi. Le séjour fut bref mais il me fit le plus grand bien.
Il y eut déjà le plaisir de retrouver Mickaël que je n'avais pas vu depuis plusieurs mois. Quel que soit son état ou sa situation Mickaël dégage quelque chose de joyeux et de positif qui est vraiment agréable.
Il y eut la compagnie d'amis qui firent passer le temps à une vitesse incroyable et qui, comble de la gentillesse, eurent la bonté de me laisser gagner vingt euros au tarot :D
Il y eut l'excellente cuisine de Jean-Luc Charles, chef cuisinier et assistant de Brahim.
Il y eut nos entraînements privés durant les journées.
Il y eut enfin et surtout les cours de Tamura senseï.
Retrouver la finesse de sa pratique, l'esprit du sabre qui l'habite, sa maîtrise du ma-aï… Me retrouver face à senseï est à chaque fois pour moi l'occasion d'apprendre, de mesurer mes progrès ou leur absence et de renouveller l'inspiration de ma pratique.
En stages de week-end Tamura senseï vient montrer à ceux qui le suivent un idéal de pratique, dans le sens de "modèle". Il démontre les points fondamentaux et la logique qui sous-tendent sa recherche. Dans son dojo à Bras il développe son travail en utilisant une plus grande variété technique et cela donne un nouvel éclairage à ceux qui le connaissent peu.
Choisir ses partenaires
J'ai profité de ces deux jours pour pratiquer intensément avec Brahim, Isseï, Julien et des amis que je ne faisais que croiser depuis des mois. Oscillant entre la curiosité de pratiquer avec les élèves de Bras et ceux qui m'accompagnaient j'ai vite fait mon choix. Car s'il m'arrive d'aller à Bras occasionnellement, c'est chose exceptionnel d'avoir pu organiser cela cette fois-ci avec des amis. Je n'ai donc malheureusement que salué des pratiquants réguliers de Bras comme Carl Bouchaux avec qui j'avais eu le plaisir de passer mon quatrième dan. Partie remise. J'ai tout de même pu travailler avec Bruno Germain et un autre élève sympathique dont je ne connaîs pas le nom. Un colosse qui travaillait avec finesse sans se servir de sa force.
Je n'ai pas non plus pu pratiquer avec Mickaël autant que je l'aurai voulu mais je ne voulais pas l'accaparer car mes compagnons avaient aussi soif de pratiquer avec lui et je savais que je le retrouverai tranquillement pour le stage d'été.
La générosité de Tamura senseï
Tamura senseï fut bien sûr extrèmement généreux sur le tatami. Et il prolongea ces instants après le cours par quelques heures de discussions. Il me dit d'appeler toute la "bande" qui était venue avec moi et de lui poser les questions que nous voulions.
C'était drôle. D'abord timides les langues se délièrent peu à peu jusqu'à ce que les questions fusent de droite et de gauche. Techniques, historiques, philosophiques, anecdotiques, maître Tamura répondit à toutes. Parfois dans le détail, parfois par une pirouette mais toujours avec finesse.
Traduisant au fur et à mesure je dois dire que la tâche était d'autant plus ardue que si Tamura senseï ne trouve pas toujours les mots en français pour exprimer les nuances de sa pensée, il comprend très bien la langue et ne laisse passer aucune erreur de traduction. Pouvoir parler en japonais lui est non seulement plus confortable mais surtout lui permet d'affiner ses réponses, et cela rendit l'entretien d'autant plus intéressant. Je posterai dans les semaines à venir les questions et réponses qui me reviennent en mémoire.
Mickaël Martin, Isseï Tamaki, Brahim Si Guesmi, Léo Tamaki (photo Yannick Le Fournis)
Il y eut déjà le plaisir de retrouver Mickaël que je n'avais pas vu depuis plusieurs mois. Quel que soit son état ou sa situation Mickaël dégage quelque chose de joyeux et de positif qui est vraiment agréable.
Il y eut la compagnie d'amis qui firent passer le temps à une vitesse incroyable et qui, comble de la gentillesse, eurent la bonté de me laisser gagner vingt euros au tarot :D
Il y eut l'excellente cuisine de Jean-Luc Charles, chef cuisinier et assistant de Brahim.
Il y eut nos entraînements privés durant les journées.
Il y eut enfin et surtout les cours de Tamura senseï.
Fameuses poses pendant lesquelles mes partenaires se cotisent gentiment :D, Isseï Tamaki, Julien Petitfour, Léo Tamaki, Brahim Si Guesmi, Georges Peixoto, Eric Pibouin en guest star (photo Yannick Le Fournis)
Retrouver la finesse de sa pratique, l'esprit du sabre qui l'habite, sa maîtrise du ma-aï… Me retrouver face à senseï est à chaque fois pour moi l'occasion d'apprendre, de mesurer mes progrès ou leur absence et de renouveller l'inspiration de ma pratique.
En stages de week-end Tamura senseï vient montrer à ceux qui le suivent un idéal de pratique, dans le sens de "modèle". Il démontre les points fondamentaux et la logique qui sous-tendent sa recherche. Dans son dojo à Bras il développe son travail en utilisant une plus grande variété technique et cela donne un nouvel éclairage à ceux qui le connaissent peu.
Entrée de l'Ecole Nationale d'Aïkido à Bras
Choisir ses partenaires
J'ai profité de ces deux jours pour pratiquer intensément avec Brahim, Isseï, Julien et des amis que je ne faisais que croiser depuis des mois. Oscillant entre la curiosité de pratiquer avec les élèves de Bras et ceux qui m'accompagnaient j'ai vite fait mon choix. Car s'il m'arrive d'aller à Bras occasionnellement, c'est chose exceptionnel d'avoir pu organiser cela cette fois-ci avec des amis. Je n'ai donc malheureusement que salué des pratiquants réguliers de Bras comme Carl Bouchaux avec qui j'avais eu le plaisir de passer mon quatrième dan. Partie remise. J'ai tout de même pu travailler avec Bruno Germain et un autre élève sympathique dont je ne connaîs pas le nom. Un colosse qui travaillait avec finesse sans se servir de sa force.
Avec Carl Bouchaux à Marseille (photo Bruno Germain)
Je n'ai pas non plus pu pratiquer avec Mickaël autant que je l'aurai voulu mais je ne voulais pas l'accaparer car mes compagnons avaient aussi soif de pratiquer avec lui et je savais que je le retrouverai tranquillement pour le stage d'été.
La générosité de Tamura senseï
Tamura senseï fut bien sûr extrèmement généreux sur le tatami. Et il prolongea ces instants après le cours par quelques heures de discussions. Il me dit d'appeler toute la "bande" qui était venue avec moi et de lui poser les questions que nous voulions.
Tamura Nobuyoshi
C'était drôle. D'abord timides les langues se délièrent peu à peu jusqu'à ce que les questions fusent de droite et de gauche. Techniques, historiques, philosophiques, anecdotiques, maître Tamura répondit à toutes. Parfois dans le détail, parfois par une pirouette mais toujours avec finesse.
Traduisant au fur et à mesure je dois dire que la tâche était d'autant plus ardue que si Tamura senseï ne trouve pas toujours les mots en français pour exprimer les nuances de sa pensée, il comprend très bien la langue et ne laisse passer aucune erreur de traduction. Pouvoir parler en japonais lui est non seulement plus confortable mais surtout lui permet d'affiner ses réponses, et cela rendit l'entretien d'autant plus intéressant. Je posterai dans les semaines à venir les questions et réponses qui me reviennent en mémoire.
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