Déïfier les maîtres...
Je poste ci-dessous ma réponse au commentaire d'un lecteur car il n'est sans doute pas le seul à penser ainsi, et c'est, sans avoir rencontré les personnes citées, tout à fait compréhensible.
bonjour,
je trouve votre site très instructif, accessible , bien qu'il me paraisse trop déi ficateur .....que vous ayez de l'admiration pour la maitrise de certains maitres est comprehensible.il est vrai que certains sont vraiment impressionnants.mais pour avoir pratiqué le judo a haut niveau, il n'y a rien de novateur à utliser la force de son adversaire, à éliminer les mouvements parasites ,à iniber les défense de l'adversaire par des saisies efficaces qui optimisent le potentiel force , vitesse et efficacité de votre mouvement . quand au timing ( le bon mouvement au bon moment , il n'est pas l'apanage des arts martiaux..... pensez à l'escrime ,au tennis de table ......
Cher dad,
Merci pour votre commentaire,
Je comprends qu'à première lecture et sans avoir rencontré les personnes mentionnées on puisse trouver les explications et commentaires surprenants, voire exagérés.
J'ai effectivement de l'admiration pour certain maîtres et leur travail. Mais j'ai eu la chance d'en côtoyer beaucoup. J'ai découvert leurs faiblesses et leurs travers. Cela ne m'a sans doute fait que plus apprécier leur travail mais il y a bien longtemps que j'ai cessé d' "aduler" qui que ce soit. Sans parler de "déïfier"!
J'ai rencontré quelques maîtres et beaucoup de "soi-disant maîtres". Considérant que c'est sans doute moi qui suis passé à côté de leur enseignement, dans ce dernier cas je m'abstiens simplement de les mentionner.
Les maîtres qui m'ont le plus marqué pour leurs capacités martiales sont Kuroda senseï, Tamura senseï, Kono senseï, Hino senseï et Akuzawa senseï. Je peux affirmer sans aucuns doutes qu'ils ont des capacités totalement supérieures à tout sportif de haut niveau dans leur domaine, la pratique martiale.
C'est un point très important car cela est TOTALEMENT différent d'une pratique sportive, même de haut niveau, même en sport de combat comme le Judo de compétition. David Douillet lui-même répondit un jour dans une interview qu'il était un sportif de haut niveau et que le Judo n'était pas un art martial.
Je suppose, mais vous me corrigerez si je me trompe, que lorsque vous dites "avoir pratiqué le Judo à haut niveau", il s'agit de compétition sportive. S'il s'agissait du Judo martial comme le pratiquaient les maîtres Mifune ou Kano vous auriez toujours un haut niveau car il ne s'agit pas de quelque chose de temporaire.
Les maîtres que j'ai cités sont accessibles. Ils donnent régulièrement des stages et des cours. Ils ont souvent été testés. Rien ne vous empêche de venir vous faire votre propre idée.
J'ai rencontré et combattu des champions de Karaté Kyokushinkaï et Jujutsu brésilien. Je peux vous assurer que pas UN n'arrive à la cheville de ces maîtres. Et si l'escrime ou le tennis de table permettaient d'acquérir des qualités de façon profonde, c'est-à-dire applicables à d'autres domaines, la preuve en serait déjà faite. En revanche de nombreux champions sportifs viennent chez les maîtres que j'ai cités pour améliorer leurs compétences et avec succès. Champion de golf chez Kuroda senseï, de tennis de table, hand-ball, football, rugby, etc… chez Kono senseï, de marathon chez Hino senseï, etc…
Notez par exemple que le vice-champion du monde de boxe des poids légers affirma que le coup de poing de Kono senseï est le plus difficile à esquiver qu'il vit de toute sa carrière. Sans compter Koseï Inoue qui lorsqu'il était champion de Judo vint demander à Kono senseï de l'aider à améliorer sa pratique.
J'ai le plus grand respect pour les athlètes et champions. Mais leurs compétences restent limitées à un domaine très précis. Ils travaillent, avec talent, dans un cadre limité, relatif, alors que la pratique martiale traditionnelle dans laquelle la vie entrait en jeu est une recherche d'absolu.
Encore une fois je ne vous demande pas de me croire sur parole ni même de tirer les conséquences des divers exemples que je vous ai cités, mais je vous invite à aller vous-même vous faire une idée en rencontrant ces maîtres.
Les articles que j'écris n'ont pas pour but de créer des "idoles" mais d'amener les gens à remettre en question leurs pratiques et surtout à venir rencontrer ces maîtres d'exception.
Cordialement,
Tamaki Léo
Kuroda Tetsuzan (photo Sébastien Chaventon)
bonjour,
je trouve votre site très instructif, accessible , bien qu'il me paraisse trop déi ficateur .....que vous ayez de l'admiration pour la maitrise de certains maitres est comprehensible.il est vrai que certains sont vraiment impressionnants.mais pour avoir pratiqué le judo a haut niveau, il n'y a rien de novateur à utliser la force de son adversaire, à éliminer les mouvements parasites ,à iniber les défense de l'adversaire par des saisies efficaces qui optimisent le potentiel force , vitesse et efficacité de votre mouvement . quand au timing ( le bon mouvement au bon moment , il n'est pas l'apanage des arts martiaux..... pensez à l'escrime ,au tennis de table ......
Cher dad,
Merci pour votre commentaire,
Je comprends qu'à première lecture et sans avoir rencontré les personnes mentionnées on puisse trouver les explications et commentaires surprenants, voire exagérés.
J'ai effectivement de l'admiration pour certain maîtres et leur travail. Mais j'ai eu la chance d'en côtoyer beaucoup. J'ai découvert leurs faiblesses et leurs travers. Cela ne m'a sans doute fait que plus apprécier leur travail mais il y a bien longtemps que j'ai cessé d' "aduler" qui que ce soit. Sans parler de "déïfier"!
J'ai rencontré quelques maîtres et beaucoup de "soi-disant maîtres". Considérant que c'est sans doute moi qui suis passé à côté de leur enseignement, dans ce dernier cas je m'abstiens simplement de les mentionner.
Les maîtres qui m'ont le plus marqué pour leurs capacités martiales sont Kuroda senseï, Tamura senseï, Kono senseï, Hino senseï et Akuzawa senseï. Je peux affirmer sans aucuns doutes qu'ils ont des capacités totalement supérieures à tout sportif de haut niveau dans leur domaine, la pratique martiale.
C'est un point très important car cela est TOTALEMENT différent d'une pratique sportive, même de haut niveau, même en sport de combat comme le Judo de compétition. David Douillet lui-même répondit un jour dans une interview qu'il était un sportif de haut niveau et que le Judo n'était pas un art martial.
Je suppose, mais vous me corrigerez si je me trompe, que lorsque vous dites "avoir pratiqué le Judo à haut niveau", il s'agit de compétition sportive. S'il s'agissait du Judo martial comme le pratiquaient les maîtres Mifune ou Kano vous auriez toujours un haut niveau car il ne s'agit pas de quelque chose de temporaire.
Les maîtres que j'ai cités sont accessibles. Ils donnent régulièrement des stages et des cours. Ils ont souvent été testés. Rien ne vous empêche de venir vous faire votre propre idée.
J'ai rencontré et combattu des champions de Karaté Kyokushinkaï et Jujutsu brésilien. Je peux vous assurer que pas UN n'arrive à la cheville de ces maîtres. Et si l'escrime ou le tennis de table permettaient d'acquérir des qualités de façon profonde, c'est-à-dire applicables à d'autres domaines, la preuve en serait déjà faite. En revanche de nombreux champions sportifs viennent chez les maîtres que j'ai cités pour améliorer leurs compétences et avec succès. Champion de golf chez Kuroda senseï, de tennis de table, hand-ball, football, rugby, etc… chez Kono senseï, de marathon chez Hino senseï, etc…
Notez par exemple que le vice-champion du monde de boxe des poids légers affirma que le coup de poing de Kono senseï est le plus difficile à esquiver qu'il vit de toute sa carrière. Sans compter Koseï Inoue qui lorsqu'il était champion de Judo vint demander à Kono senseï de l'aider à améliorer sa pratique.
J'ai le plus grand respect pour les athlètes et champions. Mais leurs compétences restent limitées à un domaine très précis. Ils travaillent, avec talent, dans un cadre limité, relatif, alors que la pratique martiale traditionnelle dans laquelle la vie entrait en jeu est une recherche d'absolu.
Encore une fois je ne vous demande pas de me croire sur parole ni même de tirer les conséquences des divers exemples que je vous ai cités, mais je vous invite à aller vous-même vous faire une idée en rencontrant ces maîtres.
Les articles que j'écris n'ont pas pour but de créer des "idoles" mais d'amener les gens à remettre en question leurs pratiques et surtout à venir rencontrer ces maîtres d'exception.
Cordialement,
Tamaki Léo
Kuroda Tetsuzan (photo Sébastien Chaventon)
Tamura Nobuyoshi
Kono Yoshinori
Akuzawa Minoru
Hino Akira
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