Si vous ne pouvez plus voir Léo Tamaki en peinture…
… voyez ce que ça donne au crayon !
J'ai aujourd'hui une reconnaissance que je n'aurai jamais imaginée il y a même cinq ans. Et une part de cette réussite tient indéniablement à mon image.
Mon physique correspond quelque part à celui d'un adepte dans l'imaginaire collectif, et cela a probablement été l'une des multiples raisons qui ont amené les gens à se pencher sur ce que je faisais. C'est une chance et je l'apprécie à sa juste valeur. Je suis en revanche persuadé que si cela a pu être un facteur de leur curiosité, aucun pratiquant ne serait revenu travailler avec moi si ma pratique et mon enseignement ne lui apportaient pas quelque chose qu'il ne trouvait pas ailleurs.
Une image qui nous échappe
Une des choses que j'ai rapidement comprises est que notre image ne nous appartient pas. Si l'on peut veiller au contenu et à la qualité de ce que l'on diffuse, l'interprétation est libre. De même que l'utilisation. Ainsi au fil des ans j'ai retrouvé mon image utilisée dans des publicités pour des dojos, des salles de sport, de la vente de matériel d'arts martiaux ou de musculation, des médecins, des coachs, etc…
L'utilisation la plus récente est ce dessin de Lindsay Archer, d'après une photo de Sébastien Chaventon au premier AïkiTaïkaï. Il s'agissait initialement d'une commande pour décorer les murs d'un dojo. Elle devait quelque part répondre à un imaginaire…