Budo no Nayami

24 heures de la vie dans le ciel…

4 Avril 2009 , Rédigé par Léo Tamaki Publié dans #Vidéos

Une vidéo silencieuse d'une minute douze résumant le trafic aérien sur terre pendant 24h. Rien de réellement spectaculaire à première vue. Pourtant je ressens le même sentiment de chaleur humaine que lorsque je regarde les nuits de Tokyo du sommet d'un gratte-ciel. Tant de vies intriquées les unes aux autres par des liens que souvent nous ne soupçonnons même pas…




Etais-je dans un de ces points lumineux entre Tokyo et Paris? Qui sait. J'apprécie aujourd'hui plus encore que jamais ces voyages qui peuvent donner naissance aux plus belles rencontres…





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R
C'est un tres bel exemple.
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L
<br /> :-)<br /> <br /> Léo<br /> <br /> <br />
R
Belle histoire, comme quoi la distance n'empeche pas le bonheur si on le veut vraiment. Dommage que dans d'autres cas ces improbables rencontres soient trop courtes...
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L
<br /> <br /> Mais parfois une improbable rencontre même brève suffit à remplir une vie... Comme le décrit le film "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood.<br /> <br /> Léo<br /> <br /> <br /> <br />
A
Haha ! Oui, à le relire, plus mièvre, plus fleur bleue que ça tu meurs, mais le pire c que c'est vrai! Romantic ou romantoc, que ça dure ou pas, c une belle histoire ! Long life to your blog! I love Japan(ese) !
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L
<br /> <br /> Mais il faut assumer son côté fleur bleue ;-)<br /> Je ne peux cacher le mien :D<br /> <br /> Belle nuit,<br /> <br /> Léo<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> <br /> Bonjour Léo, <br /> <br /> J’ai connu ton / tes blogs car je suis depuis peu curieuse du Japon et de la culture japonaise. Merci bcp pour tous ces articles écrits avec finesse, sensibilité et humour. <br /> <br /> Voici un commentaire en écho à ton article, je ne t’en voudrai pas s’il n’est pas publié car trop long, je ne connais pas les règles en la matière. <br /> <br /> Version japonaise (Haiku, essai maladroit)<br /> <br /> les cœurs s’emballent quand<br /> un homme sourit à une femme<br /> la nuit, dans l’avion <br /> <br /> Version française<br /> <br /> Pour des raisons professionnelles, je voyage beaucoup, ou plutôt, je me déplace beaucoup ces derniers temps. Un mois passé à Londres, qui m’a lessivé le corps et le cerveau, et me voilà partie pour le Japon, vol Air France Paris Tokyo AF278. <br /> <br /> Après quelques heures de sommeil, à une heure indéfinie de la nuit (ou du jour naissant), à une heure où nous ressemblons tous à Droopy, les paupières lourdes, la voix pâteuse, les cheveux plats, les bras ballants et les merveilleux chaussons Air France aux pieds, je décidais de me dégourdir les pattes et d’étancher ma soif près des cabines du personnel de bord.<br /> <br /> Tous les voyageurs dormaient, personne dans les allées, grand silence dans l’avion. Penchée près du hublot, mon regard était absorbé par une chaîne de montagnes aux couleurs gris-rose, que je ne saurais toujours pas aujourd’hui identifier avec certitude (Sibérie certainement). Sentiment d’admiration et d’humilité face à la beauté du paysage, féerique, irréel. <br /> <br /> Alors que je levais les yeux pour attraper la bouteille d’eau, je suis subitement tombée sur une série de dents très blanches, parfaitement alignées. Un large sourire, déroutant. Mon regard ne pouvait s’en détacher. Alice au pays des merveilles rencontre le chat du comté de Cheshire : d’abord simple sourire, mon interlocuteur finit par apparaître progressivement et prendre enfin corps devant moi. Un homme. Visiblement métisse, franco-japonais. Il me sourit. Pleinement, entièrement, de toutes ses dents, il n’en manque pas une. <br /> <br /> La conversation s’engage : des banalités, des questions d’ordre professionnel, qui m’ennuient profondément et auxquelles je ne sais pas toujours répondre. Lui aussi voyage souvent en ce moment. Intelligence vive, grande curiosité et sourire vissé au visage. Son visage me surprend. Il ne boit pas beaucoup d’eau, visiblement plus absorbé par la discussion et mes réponses décalées: je découvrirai plus tard, qu’il n’avait pas vraiment soif. Il me prend pour une métisse, ne sait pas bien d’où. Grecque, espagnole, italienne ? Japonaise ? Haha ! Métisse franco-algérienne.  Peau blanche ? Oui, d’origine kabyle. <br /> Finalement, il va chercher sa carte professionnelle et me la tend, à la française, d’une main, et sans courbette. De retour à ma place, je fais de même : il est assis juste derrière moi.<br /> <br /> Je l’ai revu à l’arrivée, alors que nous récupérions nos bagages. Je lui ai sourit. Nous nous sommes séparés.<br /> <br /> Et depuis, nous sommes devenus amis, amants, confidents, complices. <br /> <br /> Rencontre improbable d’une femme du Sud et d’un homme de l’Est, dans les airs !<br /> <br /> En souhaitant à tous ceux qui voyagent de faire de belles rencontres improbables, et à ceux qui ne voyagent pas d'en faire de toutes aussi belles au café du coin !!!PS : j’avoue que la version « haiku », même peu orthodoxe, me plait plus ...
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L
<br /> <br /> Bonsoir Stella,<br /> <br /> Merci pour ton très romantique commentaire. Je te souhaite tout le bonheur avec ton charmant compagnon et me joins à toi pour souhaiter à chacun une de ces improbables rencontres qui changent<br /> notre vie...<br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> Léo<br /> <br /> <br /> <br />