Etudier l'Aunkaï, à la recherche de l'invisible
C'est un lieu commun des arts martiaux que de dire que l'essentiel est invisible. Trop souvent j'ai pourtant eu le sentiment que chez beaucoup le visible ne cachait rien et que les apparences représentaient en réalité la totalité de la pratique. A l'opposé du travail d'Akuzawa senseï.
Akuzawa Minoru
(photo Pierre Sivisay)
Travailler l'intérieur
Le travail interne est par définition invisible et seules ses manifestations peuvent être perçues. C'est sur cette recherche qui est au cœur de la pratique d'Akuzawa senseï et sur laquelle repose l'Aunkaï qu'il met l'accent depuis son arrivée en Europe, tentant tour à tour de décrire par des mots ou des gestes le travail des muscles et organes. J'ai le sentiment qu'après avoir consacré les premiers stages à la transmission d'une forme correcte il est passé aujourd'hui à une étape supérieure dans l'enseignement de sa méthode, instillant peu à peu l'étincelle qui lui donnera vie. Il est encore trop tôt pour dire si les résultats se feront sentir durant le stage ou plus tard mais je suis certain qu'ils seront au rendez-vous.