Deshun Wang, se dépasser après 80 ans
2016, Deshun Wang, un mannequin de 80 ans fait sensation lors d’un défilé de mode.
La beauté que dégage cet homme est l’un des fruits d’une longue route, d’un chemin de vie fait de haut et de bas que révèlent chacun des traits de son visage. Mais le plus admirable est l’énergie qu’il dégage, cette assurance faite d’enthousiasme et de détermination. A l’heure où tant se sont depuis longtemps résignés à pantoufler, Deshun ne défile pas dans un aboutissement mais vit une nouvelle étape d’une existence intense. Une inspiration pour chacun d’entre nous.
Être plus humain
Artiste aux multiples casquettes, Deshun Wang est acteur, modèle, conférencier… Il est aussi l’une des égéries de Reebok, avec pour devise « Be more human ». Et à le voir dans la vidéo ci-dessus, le sentiment que j’ai eu est de voir un homme vivre sa vie dans toute sa richesse. Curieux, intrépide, enthousiaste et déterminé, il apprend, entreprend, débute, crée, s’amuse et rêve !
Alors que pour tant d’entre nous chaque année qui passe donne l’impression que des portes se ferment à jamais, Deshun Wang ne prend jamais le passé et les ans pour excuse. En le regardant j’ai immédiatement pensé à ces maîtres qui, longtemps après leur jeunesse, continuent à pratiquer, étudier, et explorer le monde pour partager leur savoir. A Mochizuki Hiroo bien sûr qui, à 84 ans bouge comme un jeune homme de 50. Lui aussi s’entretient quotidiennement, est bienveillant et curieux de tout. Nul doute qu’à 100 ans il sera encore là à rire de nos maladresses.
Mochizuki Hiroo, photographié par Julie Glassberg.
Ne manquez pas son interview exclusive paru dans le numéro 1 de Yashima.
S’ouvrir au monde
La peur fait vendre, et il n’est pas un média qui ne nous abreuve de catastrophes en cascade. C’est pourquoi il nous faut plus que jamais nous inspirer d’hommes comme Wang Deshun et Mochizuki Hiroo pour, sans excuses et sans peur, nous ouvrir au monde. Ce n’est qu’ainsi, avec notre curiosité pour moteur, que nous pouvons vivre pleinement notre potentiel.
La meilleure façon de savoir si vous êtes vieux ou pas est de vous poser cette simple question : Oseriez-vous essayer de faire quelque chose que vous n'avez jamais fait auparavant ?
Kawabe Takeshi, un maître qui étudie
Kawabe senseï est aussi l’un de ces hommes sur qui les années semblent glisser. Un expert mondialement reconnu qui débute l’étude d’une école de sabre à 70 ans passés, et qui à 75 ans enseigne encore 30 heures par semaine. N’hésitez pas à venir à sa rencontre du 11 au 17 mars à Paris.