178; 78; 7,1
Pendant quelques années j'ai été un pratiquant acharné de musculation. Lorsque j'habitais au Japon la première fois j'allais cinq ou six fois par semaine pendant deux heures dans des clubs de gym en plus de mes entraînements quotidiens aux arts martiaux.
A cette époque ma vision de l'efficacité martiale reposait énormément sur les qualités physiques et je travaillais énormément ma puissance, mon endurance et ma souplesse. Je m'entraînais à l'occasion seul ou avec mon ami Sheen, mais surtout avec Asobu.
Nous pratiquions intensément et comme les progrès étaient au rendez-vous c'était très motivant. A un moment je travaillais tellement que mon taux de graisse corporelle était descendu à 4,8%. J'étais vraiment dans une forme physique incroyable.
Aujourd'hui ma vision de l'efficacité martiale est presque l'opposée de celle que j'avais il y a quelques années. Je pense maintenant que la véritable efficacité ne doit absolument pas reposer sur les qualités physiques habituelles mais que l'on doit changer fondamentalement notre manière de nous servir de notre corps.
Comme j'ai souffert d'une hernie discale il y a quelques années, -c'est d'ailleurs une des principales raisons qui m'avaient amenées à pratiquer la musculation- , je continue à aller à la salle trois ou quatre fois par semaine pour de courtes séances d'une heure maximum. J'y prends toujours autant de plaisir et cela me permet de dégager tout le stress et le trop plein d'énergie que je peux avoir. Mais une fois sur le tatami je fais en sorte de ne jamais utiliser la puissance physique dans ma pratique.
Il y a quelques jours j'ai fait mesurer mon taux de graisse corporelle, 7,1% pour 78kilos et 1m78. En fait je m'aperçois que le travail de fond régulier me permet maintenant de conserver la forme bien que les années aient passées, que je mange n'importe quoi et ne puisse aller à la salle avec une régularité vraiment satisfaisante à cause de mes aller-retours mensuels entre Paris et Tokyo.
A cette époque ma vision de l'efficacité martiale reposait énormément sur les qualités physiques et je travaillais énormément ma puissance, mon endurance et ma souplesse. Je m'entraînais à l'occasion seul ou avec mon ami Sheen, mais surtout avec Asobu.
Nous pratiquions intensément et comme les progrès étaient au rendez-vous c'était très motivant. A un moment je travaillais tellement que mon taux de graisse corporelle était descendu à 4,8%. J'étais vraiment dans une forme physique incroyable.
Aujourd'hui ma vision de l'efficacité martiale est presque l'opposée de celle que j'avais il y a quelques années. Je pense maintenant que la véritable efficacité ne doit absolument pas reposer sur les qualités physiques habituelles mais que l'on doit changer fondamentalement notre manière de nous servir de notre corps.
Comme j'ai souffert d'une hernie discale il y a quelques années, -c'est d'ailleurs une des principales raisons qui m'avaient amenées à pratiquer la musculation- , je continue à aller à la salle trois ou quatre fois par semaine pour de courtes séances d'une heure maximum. J'y prends toujours autant de plaisir et cela me permet de dégager tout le stress et le trop plein d'énergie que je peux avoir. Mais une fois sur le tatami je fais en sorte de ne jamais utiliser la puissance physique dans ma pratique.
Il y a quelques jours j'ai fait mesurer mon taux de graisse corporelle, 7,1% pour 78kilos et 1m78. En fait je m'aperçois que le travail de fond régulier me permet maintenant de conserver la forme bien que les années aient passées, que je mange n'importe quoi et ne puisse aller à la salle avec une régularité vraiment satisfaisante à cause de mes aller-retours mensuels entre Paris et Tokyo.
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