Budo no Nayami

Mickaël Martin, l'uchi-deshi de Tamura senseï

20 Février 2008 , Rédigé par Léo Tamaki Publié dans #Février 2008

Les gens qui suivent régulièrement les stages de Tamura senseï ou vont le voir dans son dojo connaissent tous Mickaël, le petit blond beau gosse qu'il prend toujours comme uke ;-)


undefinedMickaël le beau gosse :D


J'ai croisé Mickaël dès mes débuts en Aïkido mais j'ai réellement fait sa connaissance peu avant de partir au Japon en 98.

Mickaël est un de mes amis proches et surtout un des meilleurs Aïkidokas que je connaisse. Uchi-deshi de Tamura senseï depuis six ans il est pour moi l'un des très, très rares à comprendre son travail et pratiquer dans le même sens. Et je ne parle pas d'imitation, de copier la démarche de Senseï, ses mimiques ou sa façon de parler… comme je l'ai malheureusement trop souvent vu.

Mickaël pratique depuis vingt ans et a véritablement dédié sa vie à l'Aïkido. La position qu'il a acceptée lui a demandé et continue de lui demander de nombreux sacrifices dont la plupart des visiteurs et élèves du Shumeïkan ne sont probablement pas conscients en venant à Bras.
Mais ses efforts n'échappent pas à Tamura senseï dont il a l'entière confiance. En retour et dans la plus pure tradition japonaise celui-ci est particulièrement exigeant et parfois même dur avec lui car il lui porte un intérêt tout particulier.


undefinedPhoto Bruno Germain


Maître Tamura m'a à plusieurs reprises dit à quel point il était attaché à Mickaël et c'est une évidence tant se dégage d'eux une complicité touchante.
Je me souviens qu'un jour Jacques Bardet m'avait dit qu'à l'époque de ses débuts beaucoup d'élèves de maître Tamura chutaient bien mais que Suga Toshiro avait quelque chose en plus, un engagement et une générosité particulière.
Aujourd'hui c'est une nouvelle génération de pratiquants qui chutent avec Senseï et parmi eux aussi, beaucoup chutent très bien. Mais lorsqu'ils pratiquent ensemble c'est vraiment un plaisir de voir l'engagement de Mickaël et la bienveillance de maître Tamura. C'est quelque chose d'unique que je ne vois avec aucun autre.
La parfaite compréhension de Mickaël du travail de Senseï crée une harmonie particulièrement belle. Les gestes de tori et uke sont alors si liés qu'il n'y a pas le plus infime décalage ou retard. C'est quelque chose de véritablement émouvant pour moi.


En 2005 Mickaël, Brahim et quelques autres pratiquants sont venus me voir au Japon. Ils sont restés trois semaines qui furent parmi les plus intenses que j'ai jamais vécues. Mais ce sera le sujet d'un autre post ;-)


undefined
Soirée de débauche à Tokyo...


Mickaël et moi donnons un stage ensemble cet été à La Rochelle.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
Beau gosse, oui mais pas autant qu'un certain Leo!!!Tout est une question de goûts bien évidemment...Bises, France
Répondre
L
Euuh... je rougis :DLéo