Morishita-san ne renonce pas
Morishita-san me disait que la progression de Kuroda senseï était incroyable car elle semblait sans fin! Et c'est vrai qu'aujourd'hui, quatre ans après être devenu membre du Shinbukan je vois réellement Kuroda senseï progresser.
La plupart des pratiquants culmine au point le plus haut où la courbe de leurs capacités physiques croise celle de leur technique, la manière dont ils utilisent leur corps les amène ensuite inéluctablement à une régression liée à la dégénérescence physique due à l'âge que leurs progrès techniques n'arrivent pas à enrayer.
Pourtant certain maîtres arrivent à compenser la baisse de leurs capacités physiques par une technique de plus en plus fine et épurée. Mais jusqu'à aujourd'hui je n'ai rencontré qu'une poignée de maîtres d'exception tels que Kuroda senseï, Tamura senseï, Tada senseï ou Kono senseï qui arrivent non seulement à conserver leur niveau mais surtout à continuer à progresser!
Malgré tout Morishita-san me dit en riant qu'il continuait à s'entraîner et attendait le moment où le physique de maître Kuroda déclinerait suffisament pour qu'il puisse le battre.
Sur le même sujet une réflexion de Jean-Luc Dureisseix:
"Il est tout à fait normal que la pratique de Tamura sensei ou de Mochizuki sensei évolue. Et c'est heureux et devrait nous motiver, bien que certains se refusent à ce genre d'évolution et préfèrent critiquer ce qu'ils n' ont pas compris. Le problème, c'est que les sensei évoluent parfois très et trop vite pour nous. C' est là que l'esprit de shoshin est nécessaire pour pouvoir s'adapter rapidement à ces changements comme un jeune enfant est capable d' apprendre beaucoup sans aucune idée préconçue."
Il est vrai que beaucoup d'experts se refusent souvent à suivre l'évolution d'un maître. Cela est parfois conscient et dans ce cas tout à fait justifiable. Malheureusement c'est souvent le fruit inconscient d'une incapacité à se remettre en cause…
La plupart des pratiquants culmine au point le plus haut où la courbe de leurs capacités physiques croise celle de leur technique, la manière dont ils utilisent leur corps les amène ensuite inéluctablement à une régression liée à la dégénérescence physique due à l'âge que leurs progrès techniques n'arrivent pas à enrayer.
Pourtant certain maîtres arrivent à compenser la baisse de leurs capacités physiques par une technique de plus en plus fine et épurée. Mais jusqu'à aujourd'hui je n'ai rencontré qu'une poignée de maîtres d'exception tels que Kuroda senseï, Tamura senseï, Tada senseï ou Kono senseï qui arrivent non seulement à conserver leur niveau mais surtout à continuer à progresser!
Malgré tout Morishita-san me dit en riant qu'il continuait à s'entraîner et attendait le moment où le physique de maître Kuroda déclinerait suffisament pour qu'il puisse le battre.
Kuroda Tetsuzan à la Nuit des Arts Martiaux 07
(photo Jérôme Amzallag)
(photo Jérôme Amzallag)
Sur le même sujet une réflexion de Jean-Luc Dureisseix:
"Il est tout à fait normal que la pratique de Tamura sensei ou de Mochizuki sensei évolue. Et c'est heureux et devrait nous motiver, bien que certains se refusent à ce genre d'évolution et préfèrent critiquer ce qu'ils n' ont pas compris. Le problème, c'est que les sensei évoluent parfois très et trop vite pour nous. C' est là que l'esprit de shoshin est nécessaire pour pouvoir s'adapter rapidement à ces changements comme un jeune enfant est capable d' apprendre beaucoup sans aucune idée préconçue."
Il est vrai que beaucoup d'experts se refusent souvent à suivre l'évolution d'un maître. Cela est parfois conscient et dans ce cas tout à fait justifiable. Malheureusement c'est souvent le fruit inconscient d'une incapacité à se remettre en cause…
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