Brahim Si Guesmi à la Nuit des Arts Martiaux Traditionnels 07
J'ai regardé à Paris le DVD de la NAMT07. Malheureusement accompagnant Kuroda senseï je n'ai pas pu assister à la majeure partie de l'évènement et je l'ai réellement découvert en vidéo.
C'est mon ami Brahim qui a eu la lourde tâche d'ouvrir cette soirée de démonstrations. Epreuve redoutable à plus d'un titre parce qu'il précédait certains des plus grands noms des arts martiaux, qu'il était le plus jeune, le moins gradé, le moins connu…
J'ai eu le plaisir de voir en live la toute dernière partie de sa démonstration en tanin zugake où il a excellé comme d'habitude, mais j'étais impatient de voir ce qu'il avait présenté avant.
Je dois dire sincèrement que j'ai été bluffé.
Il existe plusieurs opinions concernant les démonstrations. Certains pensent qu'il faut simplement présenter son travail habituel sans faire de préparatifs spéciaux. D'autres sont d'avis qu'il faut au contraire préparer la démonstration. Les deux choix se défendent bien entendu. Personnellement je suis généralement d'avis de préparer ce qui sera présenté car un évènement, surtout de l'ampleur de la NAMT, amène une pression qui est un peu diffusée lorsqu'on sait ce que l'on va faire.
Brahim a choisi la première solution, la plus difficile. Il s'est élancé sans filets au cœur du tatami et a présenté avec une humilité stupéfiante sa pratique de l'Aïkido. Sans chercher à impressionner en faisant étalage de sa rapidité ou sa dextérité il a démontré l'Aïkido dans sa pureté et sa simplicité, sans recourir à l'esbrouffe de techniques spectaculaires ou rarement présentées. Première technique… suwari waza shomen uchi ikkyo!
Classicisme, élégance et simplicité, dans la droite ligne des démonsrations sans préparation de Tamura senseï. Le type d'embu qui démontre un esprit humble et sincère. Celui que tout pratiquant serai heureux d'être capable d'effectuer un jour.
Par ailleurs j'ai appris par la suite que l'un de ses uke, l'excellent Jean-Louis (ci-dessous), qui est le premier à l'attaquer en tachi waza sur ryote dori puis notamment au jo, a fait la démonstration avec un bras cassé.
(photo Pierre Sivisay)
C'est mon ami Brahim qui a eu la lourde tâche d'ouvrir cette soirée de démonstrations. Epreuve redoutable à plus d'un titre parce qu'il précédait certains des plus grands noms des arts martiaux, qu'il était le plus jeune, le moins gradé, le moins connu…
J'ai eu le plaisir de voir en live la toute dernière partie de sa démonstration en tanin zugake où il a excellé comme d'habitude, mais j'étais impatient de voir ce qu'il avait présenté avant.
Je dois dire sincèrement que j'ai été bluffé.
(photo Jérôme Amzallag)
Il existe plusieurs opinions concernant les démonstrations. Certains pensent qu'il faut simplement présenter son travail habituel sans faire de préparatifs spéciaux. D'autres sont d'avis qu'il faut au contraire préparer la démonstration. Les deux choix se défendent bien entendu. Personnellement je suis généralement d'avis de préparer ce qui sera présenté car un évènement, surtout de l'ampleur de la NAMT, amène une pression qui est un peu diffusée lorsqu'on sait ce que l'on va faire.
Brahim a choisi la première solution, la plus difficile. Il s'est élancé sans filets au cœur du tatami et a présenté avec une humilité stupéfiante sa pratique de l'Aïkido. Sans chercher à impressionner en faisant étalage de sa rapidité ou sa dextérité il a démontré l'Aïkido dans sa pureté et sa simplicité, sans recourir à l'esbrouffe de techniques spectaculaires ou rarement présentées. Première technique… suwari waza shomen uchi ikkyo!
(photo Pierre Sivisay)
Classicisme, élégance et simplicité, dans la droite ligne des démonsrations sans préparation de Tamura senseï. Le type d'embu qui démontre un esprit humble et sincère. Celui que tout pratiquant serai heureux d'être capable d'effectuer un jour.
(photo Jérôme Amzallag)
Par ailleurs j'ai appris par la suite que l'un de ses uke, l'excellent Jean-Louis (ci-dessous), qui est le premier à l'attaquer en tachi waza sur ryote dori puis notamment au jo, a fait la démonstration avec un bras cassé.
(photo Jérôme Amzallag)
(photo Pierre Sivisay)
(photo Pierre Sivisay)
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