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Un long week-end trop court…
J'ai donné le week-end dernier un stage en Belgique près de Bruxelles chez mon ami Stéphane Crommelynck.
Quelques jours avant le stage j'avais lu un post qu'il avait écrit sur l'excellent blog qu'il tient et je me demandais comment ne pas décevoir après une présentation si élogieuse.
Séance photo avec Hélène Rasse
Après notre arrivée à Bruxelles Stéphane avait arrangé une séance photo avec la photographe Hélène Rasse. Ne travaillant plus comme modèle depuis bientôt trois ans cela faisait longtemps que je n'avais plus mis les pieds dans un studio et de nombreux souvenirs me revenaient en mémoire tandis que je me changeais.
La séance en elle-même fut très agréable. En compagnie d'Arnaud Beelen qui enseigne avec Stéphane au Suki dojo, Hélène nous dirigea Isseï et moi clairement et simplement. Etant elle-même pratiquante d'Aïkido elle ne fit aucune demande ahurissante comme j'ai pu en avoir par le passé. Allant à l'essentiel elle avait choisi un fond noir austère sur lequel Isseï et moi avons passé en revue quelques techniques simples.
Les seules photos que j'ai vues à l'heure actuelle sont celles publiées sur le site de Stéphane mais me plaisent beaucoup par leur sobriété.
Une visite impromptue
Arrivé au Sakura dojo en début d'après-midi je me suis changé rapidement et commençait à m'étirer lorsque je vis arriver une douzaine d'élèves d'Herblay! Je fus surpris et touché par leur déplacement. Le secret avait été bien gardé car je les avais vu le jeudi précédent et ne me doutais de rien. Ils se joignirent aux pratiquants belges et à deux français qui avaient fait le déplacement d'Amiens où ils s'entraînent sous la direction de Jean-Pierre Horrie.
Une véritable ouverture
Le stage fut très agréable comme la première fois. De nombreux pratiquants du stage de janvier étaient de nouveau présents et j'eu plaisir à les revoir. Chacun, durant les deux jours, fit le maximum pour travailler dans la direction que je proposais même si cela était inhabituel pour la plupart.
Alors que le net résonne (de plus en plus faiblement?) du bruit de quelques intégristes, c'est au contraire une véritable ouverture d'esprit que j'ai à nouveau trouvée face à moi. Je me souviens particulièrement d'un pratiquant nommé Daniel qui pratique l'Aïkido depuis… 46 ans, à l'époque héroïque de Murashige senseï. Cet aïkidoka non seulement ne tenta pas de me remettre en question mais chercha avec la plus grande sincérité ce qu'un jeune pratiquant comme moi avait pu saisir de son étude auprès des maîtres. Le dimanche matin il me raconta avec humour que, fatigué, il avait été tenté de rester couché comme le lui conseillait sa femme, mais qu'il s'était dit que si j'avais fait 10 000 kilomètres pour venir en Belgique il pouvait bien se lever et en faire quelques uns lui-même.
Un interminable retour trop rapide
L'après-midi nous avions prévu de passer visiter le célèbre marché de Noël de Bruxelles mais je dois avouer que la foule était si dense et que nous étions si encombrés par notre matériel que nous n'avons fait que le traverser aussi vite que possible.
Après un bref voyage en TGV je pris le RER jusqu'à Roissy, l'avion jusqu'à Narita, le bus jusqu'à Tokyo puis le train jusque chez moi. Une épopée de près de vingt heures qui me laissa lessivé mais avec le sentiment que le stage fut bien bref…
Des photos du stage sont disponibles ici et Stéphane a encore eu la gentillesse d'écrire un article sur ce week-end.
Quelques jours avant le stage j'avais lu un post qu'il avait écrit sur l'excellent blog qu'il tient et je me demandais comment ne pas décevoir après une présentation si élogieuse.
Séance photo avec Hélène Rasse
Après notre arrivée à Bruxelles Stéphane avait arrangé une séance photo avec la photographe Hélène Rasse. Ne travaillant plus comme modèle depuis bientôt trois ans cela faisait longtemps que je n'avais plus mis les pieds dans un studio et de nombreux souvenirs me revenaient en mémoire tandis que je me changeais.
La séance en elle-même fut très agréable. En compagnie d'Arnaud Beelen qui enseigne avec Stéphane au Suki dojo, Hélène nous dirigea Isseï et moi clairement et simplement. Etant elle-même pratiquante d'Aïkido elle ne fit aucune demande ahurissante comme j'ai pu en avoir par le passé. Allant à l'essentiel elle avait choisi un fond noir austère sur lequel Isseï et moi avons passé en revue quelques techniques simples.
Les seules photos que j'ai vues à l'heure actuelle sont celles publiées sur le site de Stéphane mais me plaisent beaucoup par leur sobriété.
Une visite impromptue
Arrivé au Sakura dojo en début d'après-midi je me suis changé rapidement et commençait à m'étirer lorsque je vis arriver une douzaine d'élèves d'Herblay! Je fus surpris et touché par leur déplacement. Le secret avait été bien gardé car je les avais vu le jeudi précédent et ne me doutais de rien. Ils se joignirent aux pratiquants belges et à deux français qui avaient fait le déplacement d'Amiens où ils s'entraînent sous la direction de Jean-Pierre Horrie.
Une véritable ouverture
Le stage fut très agréable comme la première fois. De nombreux pratiquants du stage de janvier étaient de nouveau présents et j'eu plaisir à les revoir. Chacun, durant les deux jours, fit le maximum pour travailler dans la direction que je proposais même si cela était inhabituel pour la plupart.
Alors que le net résonne (de plus en plus faiblement?) du bruit de quelques intégristes, c'est au contraire une véritable ouverture d'esprit que j'ai à nouveau trouvée face à moi. Je me souviens particulièrement d'un pratiquant nommé Daniel qui pratique l'Aïkido depuis… 46 ans, à l'époque héroïque de Murashige senseï. Cet aïkidoka non seulement ne tenta pas de me remettre en question mais chercha avec la plus grande sincérité ce qu'un jeune pratiquant comme moi avait pu saisir de son étude auprès des maîtres. Le dimanche matin il me raconta avec humour que, fatigué, il avait été tenté de rester couché comme le lui conseillait sa femme, mais qu'il s'était dit que si j'avais fait 10 000 kilomètres pour venir en Belgique il pouvait bien se lever et en faire quelques uns lui-même.
Un interminable retour trop rapide
L'après-midi nous avions prévu de passer visiter le célèbre marché de Noël de Bruxelles mais je dois avouer que la foule était si dense et que nous étions si encombrés par notre matériel que nous n'avons fait que le traverser aussi vite que possible.
Après un bref voyage en TGV je pris le RER jusqu'à Roissy, l'avion jusqu'à Narita, le bus jusqu'à Tokyo puis le train jusque chez moi. Une épopée de près de vingt heures qui me laissa lessivé mais avec le sentiment que le stage fut bien bref…
Des photos du stage sont disponibles ici et Stéphane a encore eu la gentillesse d'écrire un article sur ce week-end.
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