Akuzawa senseï, recherche de l'authentique, wabi sabi et yakitori…
Akuzawa senseï est un véritable chercheur martial. Il connaît beaucoup, cherche énormément et s'intéresse au reste. Dans le formidable bouillon martial de notre époque il ne recherche évidemment que l'authentique. Cela se ressent dans sa pratique… et dans sa vie quotidienne.
Lors de notre dernier repas il m'a emmené dans un restaurant… secret. Un restaurant sans enseigne où l'on ne peut aller sans introduction et où des superstars telles que Ichiro, le plus célèbre joueur de base-ball japonais, viennent manger.
Mais contrairement à ce que l'on peut s'imaginer il ne s'agissait pas d'un restaurant guindé à la pointe de la sophistication. La bicoque fait moins de 10 mètres carrés. Tous les soirs ont lieu trois services à heures définies pour lesquels il faut réserver plusieurs semaines à l'avance. Onze personnes (pas moyen d'y faire entrer une personne de plus) s'y entassent littéralement le long des deux angles du comptoir. Epaules contre épaules ils attendent le bon vouloir de la mamma, une vieille dame de plus de soixante-dix ans qui a repris le restaurant de ses parents.
Il s'agit d'un restaurant de yakitori, brochettes de volailles. Les uns après les autres les clients passent leur commande mais certains, trop gourmands, sont arrêtés pas la mamma qui leur indique que cela suffit. Ce fut notre cas!
Les brochettes sont bien plus longues et épaisses que celles des restaurants habituels. Elles se partagent entre les clients. Grillées au feu de bois elles sont savoureuses. Bien connues des fournisseurs la mamma reçoit toujours des morceaux exceptionnels, de la qualité que seuls les grands restaurants peuvent généralement s'offrir. Les produits sont si frais qu'on en consomme une grande partie crus. Ce soir-là nous avons ainsi mangé des cœurs et des foies de volailles crus qui fondaient littéralement dans la bouche.
Akuzawa senseï me racontait que lorsqu'il y invita Tsuchiya senseï celui-ci lui dit qu'il trouvait cela encore meilleur que le foie gras.
Akuzawa senseï n'est pas du genre à discourir. Il n'éblouit pas les gens par de belles paroles philosophiques et ne cherche pas à donner une apparence théâtrale à sa pratique. Le chemin qu'il a choisi est aride et dur car il va à l'essentiel. Cela correspond à l'attachement qu'il a pour la notion de wabi sabi, une notion esthétique mais aussi spirituelle liant la simplicité, l'imperfection, la mélancolie…
Une belle soirée au cours de laquelle Akuzawa senseï me fit partager un secret qu'il garde jalousement d'un domaine qui semble à première vue éloigné des arts martiaux, mais qui est finalement intimement lié à l'esprit de sa pratique… sobre et authentique.
Deux articles ont été postés sur le site de l'Aunkaï sur le stage de Paris en novembre et sur la démonstration à la NAMT08.
Lors de notre dernier repas il m'a emmené dans un restaurant… secret. Un restaurant sans enseigne où l'on ne peut aller sans introduction et où des superstars telles que Ichiro, le plus célèbre joueur de base-ball japonais, viennent manger.
Mais contrairement à ce que l'on peut s'imaginer il ne s'agissait pas d'un restaurant guindé à la pointe de la sophistication. La bicoque fait moins de 10 mètres carrés. Tous les soirs ont lieu trois services à heures définies pour lesquels il faut réserver plusieurs semaines à l'avance. Onze personnes (pas moyen d'y faire entrer une personne de plus) s'y entassent littéralement le long des deux angles du comptoir. Epaules contre épaules ils attendent le bon vouloir de la mamma, une vieille dame de plus de soixante-dix ans qui a repris le restaurant de ses parents.
Il s'agit d'un restaurant de yakitori, brochettes de volailles. Les uns après les autres les clients passent leur commande mais certains, trop gourmands, sont arrêtés pas la mamma qui leur indique que cela suffit. Ce fut notre cas!
Les brochettes sont bien plus longues et épaisses que celles des restaurants habituels. Elles se partagent entre les clients. Grillées au feu de bois elles sont savoureuses. Bien connues des fournisseurs la mamma reçoit toujours des morceaux exceptionnels, de la qualité que seuls les grands restaurants peuvent généralement s'offrir. Les produits sont si frais qu'on en consomme une grande partie crus. Ce soir-là nous avons ainsi mangé des cœurs et des foies de volailles crus qui fondaient littéralement dans la bouche.
Akuzawa senseï me racontait que lorsqu'il y invita Tsuchiya senseï celui-ci lui dit qu'il trouvait cela encore meilleur que le foie gras.
Akuzawa senseï n'est pas du genre à discourir. Il n'éblouit pas les gens par de belles paroles philosophiques et ne cherche pas à donner une apparence théâtrale à sa pratique. Le chemin qu'il a choisi est aride et dur car il va à l'essentiel. Cela correspond à l'attachement qu'il a pour la notion de wabi sabi, une notion esthétique mais aussi spirituelle liant la simplicité, l'imperfection, la mélancolie…
Une belle soirée au cours de laquelle Akuzawa senseï me fit partager un secret qu'il garde jalousement d'un domaine qui semble à première vue éloigné des arts martiaux, mais qui est finalement intimement lié à l'esprit de sa pratique… sobre et authentique.
Deux articles ont été postés sur le site de l'Aunkaï sur le stage de Paris en novembre et sur la démonstration à la NAMT08.
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