Midori Kenji, Kyokushin Karate's "little giant"
Lorsque je suis parti vivre au Japon en 98, je considérai que l'efficacité martiale était le fruit de la conjugaison de qualités physiques "classiques" (rapidité, force, endurance) et de techniques "efficaces" (le mot est très vague mais je sais aujourd'hui à quel point ma conception l'était aussi à l'époque).
Le lendemain de mon arrivée je m'inscrivais à l'Aïkikaï où je devais m'entraîner assidument pendant trois ans. Quelques temps après je décidai aussi de reprendre la Karaté. J'avais pratiqué le Shotokan en France mais je décidai de me mettre au Kyokushinkaï.
Le premier dojo de Kyokushin dont je trouvais les coordonnées fut celui de Midori Kenji. Il me reçut gentiment mais je découvrais dépité que les cours avaient lieu en soirée alors que je pratiquais à l'Aïkikaï. Je me souviens qu'il avait été étonné de mon intérêt pour le Kyokushin après avoir appris que je pratiquais l'Aïkido. Midori senseï crut d'ailleurs nécessaire de m'expliquer que le Kyokushin était un Karaté dur et qui faisait mal.
Il est vrai qu'aujourd'hui plus encore que dans le passé, il n'existe quasiment aucun pratiquant s'entraînant simultanément dans ces deux disciplines. Alors que le Kyokushin attire en majorité des jeunes gens fougueux, la majorité des dojo d'Aïkido de l'archipel est composé d'adultes ayant la quarantaine et cherchant une activité non-violente.
Je devais par la suite m'inscrire au Hombu dojo de l'organisation principale de la discipline et rivale de celle de Midori senseï, l'IKO, où des cours étaient donnés à des moments qui ne coïncidaient pas avec ceux de l'Aïkikaï. Je me souviens qu'à l'époque les premiers cours du matin y avaient lieu vers 10h, tandis que ceux de l'Aïkikaï commençaient à 6h30 et j'enchainais les deux durant quelques mois. Je m'étais fait la réflexion à l'époque que si cela ne me posait pas de problème de pratiquer l'Aïkido à 6h, j'aurai eu du mal à aller faire du Kyokushin si tôt… Les horaires me semblaient bien étudiés ;-)
Midori Kenji, 1,65m 70kg, est resté dans l'histoire comme le plus petit et léger des combattants à remporter le Championnat du monde de Karaté Kyokushinkaï. Ce championnat qui se déroule tous les quatre ans se fait sans catégories de poids et Midori dut affronter des combattants faisant plusieurs dizaines de kilos de plus que lui. Je n'ai jamais pratiqué ou étudié avec lui mais je suis certain que cela aurait été intéressant. L'instructeur qui me marqua le plus fut d'ailleurs Narushima Ryu, le plus petit des combattants de l'IKO.
La vidéo ci-dessous reprend la plupart des combats du 5ème championnat du monde que remporta Midori senseï. Les combats commencent vers 1:10.
Le lendemain de mon arrivée je m'inscrivais à l'Aïkikaï où je devais m'entraîner assidument pendant trois ans. Quelques temps après je décidai aussi de reprendre la Karaté. J'avais pratiqué le Shotokan en France mais je décidai de me mettre au Kyokushinkaï.
Le premier dojo de Kyokushin dont je trouvais les coordonnées fut celui de Midori Kenji. Il me reçut gentiment mais je découvrais dépité que les cours avaient lieu en soirée alors que je pratiquais à l'Aïkikaï. Je me souviens qu'il avait été étonné de mon intérêt pour le Kyokushin après avoir appris que je pratiquais l'Aïkido. Midori senseï crut d'ailleurs nécessaire de m'expliquer que le Kyokushin était un Karaté dur et qui faisait mal.
Il est vrai qu'aujourd'hui plus encore que dans le passé, il n'existe quasiment aucun pratiquant s'entraînant simultanément dans ces deux disciplines. Alors que le Kyokushin attire en majorité des jeunes gens fougueux, la majorité des dojo d'Aïkido de l'archipel est composé d'adultes ayant la quarantaine et cherchant une activité non-violente.
Je devais par la suite m'inscrire au Hombu dojo de l'organisation principale de la discipline et rivale de celle de Midori senseï, l'IKO, où des cours étaient donnés à des moments qui ne coïncidaient pas avec ceux de l'Aïkikaï. Je me souviens qu'à l'époque les premiers cours du matin y avaient lieu vers 10h, tandis que ceux de l'Aïkikaï commençaient à 6h30 et j'enchainais les deux durant quelques mois. Je m'étais fait la réflexion à l'époque que si cela ne me posait pas de problème de pratiquer l'Aïkido à 6h, j'aurai eu du mal à aller faire du Kyokushin si tôt… Les horaires me semblaient bien étudiés ;-)
Midori Kenji, 1,65m 70kg, est resté dans l'histoire comme le plus petit et léger des combattants à remporter le Championnat du monde de Karaté Kyokushinkaï. Ce championnat qui se déroule tous les quatre ans se fait sans catégories de poids et Midori dut affronter des combattants faisant plusieurs dizaines de kilos de plus que lui. Je n'ai jamais pratiqué ou étudié avec lui mais je suis certain que cela aurait été intéressant. L'instructeur qui me marqua le plus fut d'ailleurs Narushima Ryu, le plus petit des combattants de l'IKO.
La vidéo ci-dessous reprend la plupart des combats du 5ème championnat du monde que remporta Midori senseï. Les combats commencent vers 1:10.
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
L
C
L
D
L