Un art où l'erreur ne pardonne pas
Fin 2012, Horst Schwickerath m'a proposé d'écrire une colonne régulière dans son magazine, AikidoJournal. Honoré de côtoyer des illustres aînés tels que Stéphane Benedetti ou André Cognard, j'ai accepté son offre avec plaisir.
La première colonne vient de paraître dans le numéro 45 qui célèbre les 10 ans d'AikidoJournal. Dans ce numéro se trouve aussi la seconde partie de l'interview que j'avais donnée à AikidoJournal.
Un art où l'erreur ne pardonne pas
Ils étaient 360, venus rivaliser du monde entier. Après deux jours, cinq tours d'une trentaine de minutes au total, il ne devait en rester qu'un. Pour beaucoup, c'était la chance de leur vie. Nombre d'entre eux considéraient le fait d'avoir simplement été sélectionnés, comme le couronnement de leur carrière. La reconnaissance de leur talent, et leur appartenance à une élite.
Pour en arriver là chacun pratiquait depuis au moins dix ans, souvent vingt, parfois trente. Depuis qu'ils avaient choisi leur voie, puis en tant que professionnels, ils s'entraînaient régulièrement six à huit heures par jour, parfois plus. Ces pratiquants hors du commun rivalisaient pour intégrer l'une des meilleures formations au monde. Ces hommes et ces femmes qui allaient donner le meilleur d'eux-mêmes pour surpasser les autres sont… des musiciens.
Beaucoup de pratiquants d'arts martiaux se gargarisent de la supériorité de leur voie. Une discipline qui parle de vie et de mort. Une pratique où l'erreur ne pardonne pas. Mais combien vivent ces instants de vérité? Et même dans les "épreuves" et rites auxquels ils participent, tels les passages de grades, l'erreur est-elle impitoyablement sanctionnée?
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