Armé mais débordé
Courir toujours plus vite
6 avril, je reviens d'un stage de trois jours à Liège chez Arnaud Lejeune. Mon train doit arriver à Paris à 16h03, tandis que Hino senseï est supposé se poser à Roissy à 16h10. Vers 15h00 je vérifie le statut du vol et découvre qu'il arrivera en avance à 15h45. Heureusement Isseï se rend disponible et "saves the day".
Lundi matin départ pour les Pays-Bas pour trois jours de stage à Amsterdam et Rotterdam. Puis deux jours de stage à Bruxelles. Samedi 12, départ pour Paris, arrivée à 9h08 à Gare du Nord, début de la Master Class à 10h00 à Herblay. Fin du stage dimanche soir. Après une semaine de pratique avec Hino senseï, départ pour Cayenne lundi matin.
Je cours, je cours, pratiquant, étudiant, enseignant, essayant tant bien que mal de gérer les organisations de stage, le Masters Tour, la NAMT, l'Aïki Taïkaï, le Kishinkaï, les articles pour les magazines… Les occupations s'ajoutent et le temps manque toujours plus. Incapable de ne pas m'engager dans un projet qui me séduit, je sens pourtant que j'arrive à mes limites.
Retrouvailles avec la Guyane
De retour à Cayenne après un an, je retrouve Yaya, le soleil, la jungle, la mer. La semaine sera très chargée, notamment parce qu'entre les cours j'essayerai de rattraper le retard que j'ai laissé s'accumuler. Mais les conditions sont idéales.
Le temps ne s'est pas arrêté en Guyane. La vie est là, partout, plus impérieuse qu'en métropole. Avec les caprices de sa météo qui passe en quelques instants du plein soleil à une averse tropicale, qui quelques minutes plus tard n'est plus qu'un souvenir. Avec les animaux et insectes, plus grands, plus petits, plus nombreux surtout.
La vie est partout, inexorable, mais tout semble être dans un temps juste. Pas de précipitation. Chaque être vaque à ses occupations, simplement. C'est une sensation douce dont je m'imprègne avec plaisir. Faire ce que j'ai à faire, sans précipitations mais dans le temps juste. Celui que je cherche heures après heures sur les tatamis du monde entier…
Prêt et armé
Je suis donc de retour en Guyane mais cette fois je ne serai pas pris au dépourvu ;-)